Les grands groupes et les startups

Depuis les années 2000, les jeunes pousses « poussent » comme des champignons et mettent des bâtons dans les roues des grands groupes. Aujourd’hui, aucun domaine n’échappe à cette déferlante : droit, finance, médecine, transport… D’abord considérées comme des parasites, puis des concurrents, les startups sont devenues des partenaires, voire des opportunités d’affaires. De toute évidence, une coopétition est préférable à une compétition, et ce pour les deux parties. Les grands groupes et les startups ont un bel avenir.

Sommaire

I/ Grands groupes et startups : la rencontre de deux mondes
II/ Les enjeux d’une collaboration entre grands groupes et startups

I/ Grands groupes et startups : la rencontre de deux mondes

Nul ne peut le nier, les startups ont bouleversé tous les secteurs d’activités. Grâce à leurs offres innovantes et disruptives, ces nouveaux acteurs ont conquis un public non satisfait. D’abord ignorées par les acteurs traditionnels, les jeunes pousses sont devenues de réels dangers en grignotant des parts de marché importantes. Après une bataille de plusieurs années, il semblerait que les grands groupes et les startups ont enfin trouvé un terrain d’entente pour subsister dans un monde hyperconnecté et qui évolue à la vitesse grand V.

Depuis quelques années, l’on assiste à des partenariats entre acteurs traditionnels et jeunes pousses innovantes. Il n’est pas rare non plus de voir des startups rachetées et incubées. En effet, nombreuses sont les fintechs et les insurtechs rachetées ou incubées par de grands groupes.

La raison est simple. Un partenariat ou une fusion entre les deux parties sont profitables des deux côtés. Comme l’a dit si bien David Monteau, le directeur de la Mission French Tech : « Les grands groupes peuvent être des clients, des investisseurs, des acquéreurs, des partenaires, des distributeurs… et profiter des innovations des startups pour réaliser leur propre transformation numérique et ainsi s’adapter à un monde qui change à toute vitesse »

II/ Les enjeux d’une collaboration entre grands groupes et startups

L’innovation est bel et bien réelle en France. Il n’y a qu’à voir l’explosion des investissements en capital-risque observée depuis quelque temps pour s’en convaincre. Depuis 2014, ils ont augmenté de 2,5 fois.

L’Hexagone compte même plus de fonds que le Royaume-Uni (le leader européen) et l’Allemagne. Malgré de telles progressions, la France reste à la traîne par rapport aux États-Unis. Les observateurs sont unanimes. Les partenariats entre grands groupes et startups ne sont pas encore très développés dans l’Hexagone. Par ailleurs, les jeunes pousses françaises manquent de financements.

Et pourtant, l’un ne peut exister sans l’autre, car ils se complètent. Pour les grands groupes, les startups sont des portes ouvertes vers la numérisation et facilitent la transition. Le fait de disposer des idées créatrices et innovantes des gérants de startups peut accélérer la réalisation d’un projet et le time to market.

De leur côté, les jeunes pousses ont à leur disposition les moyens financiers et logistiques des grands groupes. Ils peuvent également profiter de leur visibilité et leur crédibilité. Limitées dans leurs activités, les startups ne peuvent opérer que dans le cœur de métier de leur domaine.

Les legaltechs par exemple ne peuvent donner des conseils juridiques, ou toucher une commission sur les frais d’avocat des professionnels qui travaillent avec elles sous peine de poursuites judiciaires.
Enfin, en collaborant avec des grands groupes, les jeunes pousses ont un retour d’expérience de leurs solutions à grande échelle.

 

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