Le secteur de la restauration n’a jamais connu une aussi grande hausse. L’amour des Français pour les mets savoureux et diversifiés est de plus en plus grand, si bien que la consommation de nourriture a quadruplé durant ces 5 dernières années. Face à ce fort accroissement de la demande, nombreux sont ceux qui décident de se lancer dans la restauration rapide. Ci-contre, toute l’information à connaitre au sujet de cette activité.
Activités comprises dans le concept de restauration rapide
Les règles régissant l’ouverture d’un établissement de restauration rapide
Activités comprises dans le concept de restauration rapide
La vente d’aliment ou de boisson n’est pas forcément considérée comme de la restauration rapide.
Quand parle-t-on de restauration rapide ?
La première étape quand on veut se lancer dans la restauration rapide consiste à savoir si le projet que l’on veut mettre en place entre bien dans ce domaine. En réalité, ce terme rassemble toute sorte d’activité liée à la préparation et à la vente d’aliments (et boissons) qui se consomment sur place. N’entrent pas dans cette catégorie les marchands ambulants, les distributeurs automatiques, les fournisseurs d’aliments à emporter exclusivement.
Cela inclut :
- Les patateries et les friteries : il s’agit d’un établissement uniquement dédié aux plats à base de patate.
- Les pizzerias : qui ne propose pas seulement des pizzas, mais aussi des frites, des burgers ou des boissons.
- Les fast-foods : ces termes signifient « bouffe rapide » ou encore restaurant-minute, ce qui correspond à la restauration traditionnelle des établissements mythiques comme KFC ou McDonald. Ceux-ci pratiquent même ce que l’on appelle, les services au volant. Les consommateurs n’ont pas besoin de sortir de leur voiture pour commander et recevoir leur commande.
- Les glaciers, les Food-truck, les sandwicheries, les crêperies, les croissanteries, les viennoiseries, les bistrots…
- Les salons de thé.
La forme juridique idéale pour se lancer dans la restauration rapide
Pour ouvrir un établissement de restauration rapide, il est nécessaire d’opter pour la forme juridique adéquate. En effet, toute entreprise doit être immatriculée auprès du RCS ou du RM. Le choix de sa structure juridique entrainera des conséquences sur la gestion et la fiscalité et de l’établissement. Plus de 40 % des investisseurs préfèrent la création d’entreprises individuelles, tandis que 45 % se tournent plutôt vers les SARL pour ouvrir un restaurant.
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La SARL ou l’EURL
La société à responsabilité limitée est une personne morale et possède son patrimoine propre. Celle-ci est fondée par plusieurs associés. D’un autre côté, il existe des entreprises individuelles à responsabilité limitée. Dans les deux cas, la loi impose aux membres un capital social minium. Celui-ci est en quelque sorte la garantie pour les créanciers de la société du paiement de leur créance, si cette dernière sombre dans la faillite.
Aussi, ils ne pourront pas toucher au patrimoine personnel des associés. L’une des principales raisons pour lesquelles on opte pour la SARL concerne le statut du gérant. En effet, celui-ci profite de privilèges du travailleur indépendant s’il est associé majoritaire.
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Les entreprises individuelles
Les entreprises individuelles n’ont pas de personnalité juridique et se confondent avec leur propriétaire. Celui-ci n’est d’ailleurs pas soumis aux impôts sur les bénéfices, mais à l’import sur le revenu. De plus l’autoentrepreneur exploitera son activité à ses risques et périls. Il peut décider comme il le souhaite affecter des éléments de son patrimoine personnel à son restaurant.
En outre, il n’est pas obligé de demander l’avis de ses associés pour prendre les décisions importantes pour son entreprise. Cette flexibilité lui permet de générer au plus vite un important chiffre d’affaires, surtout s’il s’installe dans une bonne zone de chalandise.
Se lancer dans la restauration rapide, les règles d’ouverture de l’établissement
Se lancer dans la restauration rapide implique le respect de plusieurs règles juridiques et administratives.
Les compétences requises pour se lancer dans la restauration rapide
La restauration rapide n’est pas une activité règlementée. N’importe qui est libre d’ouvrir un fast-food sans diplôme. Une bonne étude de marché et un business plan bien ficelé sont les secrets de la réussite. Toutefois, divers permis sont requis et imposés par la loi pour les dirigeants et les employés de ces restaurants et établissements assimilés.
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L’indispensable permis d’exploitation
Toute personne qui souhaite ouvrir un restaurant à service rapide doit disposer de deux permis d’exploitation.
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Le premier
Il sanctionne la formation qu’organise la chambre de commerce et de l’industrie, ou bien un centre de formation habilité par le ministère de l’Intérieur. Certaines écoles sont par ailleurs devenues incontournables en la matière.
Le permis restera valide sur une période de 10 années. Suite à cette période, le titulaire aura l’obligation de le renouveler. Cette nouvelle formation vise plutôt à actualiser ses compétences et connaissances. Il est possible de la repasser indéfiniment.
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Le second permis
Il s’adresse plutôt aux établissements de restauration rapide qui proposent des boissons alcoolisées. Celui-ci ouvre le droit à son titulaire de demander une licence d’exploitation. Elle est obligatoire que ce soit pour les produits à emporter ou bien pour ceux à consommer sur place. La formation apprend notamment le formé à gérer ses clients pour qu’ils ne consomment pas de l’alcool à l’excès.
Les licences sont classées par catégories. La licence 3 par exemple ne permet à son titulaire que de vendre des boissons avec un pourcentage limité d’alcool (cela inclut le vin et la bière). La licence 4 lui confère le droit de vendre n’importe quelle boisson alcoolisée. Sinon, il existe une licence dite « restaurant ». Celui-ci autorise à un restaurant ou un établissement à servir à leur client de l’alcool seulement durant les repas.
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La conformité aux règles d’hygiènes
Plus que tout autre entrepreneur, ceux qui se lancent dans la restauration rapide se doivent de respecter les règles d’hygiène. La loi, à travers l’article L.233-4 du code rural et de la pêche maritime, leur impose d’engager au sein de leur établissement un employé ou un gérant ayant suivi une formation dans le domaine de l’hygiène alimentaire.
Une dispense est envisageable pour les établissements qui comptent en leur sein une personne ayant doté d’une expérience professionnelle dans le domaine de l’alimentaire de plus 3 années. De même pour ceux qui ont parmi leur personnel une personne titulaire d’un des diplômes mentionnés par l’arrêté du 25 novembre 2011.
D’autres obligations du restaurateur
La restauration rapide est strictement règlementée. La législation impose au restaurateur alors une liste d’obligations assez contraignantes. Parmi celles-ci on a l’obligation de mettre à disposition des consommateurs une carte (menu) avec les prix des produits et les mets proposés. Ils seront également affichés dehors.
En vertu de l’article R412-14 du Code de la consommation, le restaurant a pour obligation de faire part à son consommateur de la présence d’ingrédients d’origine animale ou encore allergène dans leurs plats.