Vous souhaitez ouvrir une pâtisserie, vous ne savez pas par où commencer ? Vous avez de nombreuses questions ? Cet article vous aidera à y voir plus clair.
Le pâtissier s’occupe de la production: il prépare la pâte, la garniture, surveille la cuisson et crée la décoration. Dans un laboratoire ou en cuisine, en respectant les recettes ou en faisant preuve de créativité, le pâtissier doit avoir différentes cordes à son arc : glacier, chocolatier ou encore traiteur. Soumis au jeu de la concurrence, il doit fidéliser ses clients. Il peut donc aussi se diversifier, en créant des produits salés comme les pizzas, des quiches ou des plats cuisinés, mais aussi en étant actif sur les réseaux sociaux.
Les horaires de travail varient en fonction de la taille du magasin, de la clientèle et des périodes de l’année. En général, un pâtissier est devant ses fourneaux très tôt le matin. Selon une étude réalisée par Textkernel en juillet 2016, les offres d’emploi de pâtissiers représentaient près de 20,4 % de celles recensées sur 15 mois dans le domaine des métiers de bouche. C’est donc un secteur porteur.
LegalVision met à votre service son expertise juridique pour vous aider à ouvrir une pâtisserie. Vous trouverez ci-dessous un résumé des points essentiels à retenir:
Ouvrir une pâtisserie : les indispensables
Ouvrir une pâtisserie : choisir la bonne forme juridique
Ouvrir une pâtisserie : les indispensables
La formation obligatoire
La formation de CAP pâtissier délivre un certificat d’aptitude professionnelle. Durant ces deux années de CAP le futur pâtissier acquiert technique et savoir-faire. De plus le CAP permet de prendre en compte l’aspect de gestion commerciale et comptable de votre future entreprise. De la même manière, une formation scientifique sensibilise les apprentis aux conditions d’hygiène nécessaire, le détail de la composition des aliments, la détection des allergènes, etc.
La profession de pâtissier est réglementée. Pour lancer votre une entreprise de pâtisserie vous devrez avoir suivi avec succès les formations liées au métier. Le diplôme (BEC ou CAP) est nécessaire. Il doit être présenté lors du dépôt au centre des formalités des entreprises au moment la création de votre entreprise.
NB: Ouvrir un commerce de bouche c’est également se conformer à de nombreuses normes sanitaires, le respect de ces normes a un coût qu’il faut prévoir.
L’alternative : l’expérience professionnelle
Si vous n’avez pas de diplôme de niveau égal ou supérieur aux CAP ou BEP et que vous voulez ouvrir une pâtisserie, vous avec une alternative. En effet vous pouvez faire valoir une expérience professionnelle de trois années en qualité de salarié ou d’indépendant.
Par ailleurs, les personnes partiellement qualifiées dans une activité soumise à qualification peuvent exercer la partie d’activité correspondant à leur qualification. De plus l’inscription au Répertoire des Métiers est obligatoire et concerne aussi les micro-entrepreneurs.
Etude de marché et business plan
L’étude de marché est une condition essentielle à la viabilité de votre projet. En effet elle permettra de rassurer les investisseurs et d’avoir une certaine visibilité sur vos attentes pour votre structure de base.
Par ailleurs la constitution d’un business plan peut parfois sembler rébarbative pourtant elle est centrale. En effet c’est une étape incontournable. Ce document décrit la stratégie financière et commerciale choisie pour mener à bien un projet entrepreneurial. En cas de difficulté à établir un business plan LegalVision peut vous aider.
Stage de préparation à l’installation et condition d’honorabilité
Depuis la loi du 24 mai 2019, loi PACTE, vous n’avez plus l’obligation de suivre un stage de préparation à l’installation (SPI). Ce n’est plus une condition préalable pour ouvrir une pâtisserie. En effet ce dernier est devenu facultatif. Par ailleurs il peut être utile pour se familiariser avec les démarches administratives. Pour suivre ce stage il vous en coûtera 194 euros.
Par ailleurs pour ouvrir une pâtisserie, il ne faut pas avoir fait l’objet d’une interdiction de diriger, gérer, administrer ou contrôler une entreprise. Il ne faut pas non plus avoir été condamné à une peine complémentaire interdisant l’exercice d’une activité professionnelle
Ouvrir une pâtisserie : choisir la bonne forme juridique
Ouvrir une pâtisserie seul
De multiples choix pour définir le statut juridique de votre organisme s’offrent à vous, mais tout dépend de vous. Il existe :
- La micro-entreprise. Elle permet d’être exonéré de TVA sur les ventes et de payer globalement moins de cotisations. Elle peut être très intéressante pour les petites structures et vous permettre une certaine liberté. Pour plus d’information n’hésitez pas à nous contacter.
- L’entreprise individuelle à responsabilité limitée ou EIRL. Elle permet de se soumettre à l’impôt sur les sociétés si l’impôt sur le revenu est trop conséquent. Pour plus d’information n’hésitez pas à nous contacter.
- L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou EURL. Elle permet un régime fiscal simplifiée. Pour plus d’information n’hésitez pas à nous contacter.
- La société par actions simplifiée unipersonnelle ou SASU. Elle vous permet d’être considéré comme un salarié mais peut être contraignante, nous vous proposons de vous aider.
Ouvrir une pâtisserie à plusieurs
Si vous souhaitez ouvrir une pâtisserie à plusieurs, ou que vous voulez créer une structure importante, nous vous aidons aussi. Vous aurez de multiples choix pour définir le statut juridique de votre organisme. Ainsi vous pouvez opter pour une :
- Société par action simplifiée (SAS). Elle permet une grande liberté dans la rédaction des statuts ce qui peut être intéressant pour des activités de coaching très spécifiques. Avec un nombre illimité d’associés, il ne peut y avoir qu’un président, ce dernier étant affilié au régime général de la sécurité sociale. De même, la SAS est imposée uniquement sur les rémunérations. Pour plus d’information n’hésitez pas à nous contacter.
- Société à responsabilité limitée (SARL). Elle permet pour le gérant ou les gérants de la SARL d’être affilié(s) au régime des indépendants. Sauf si ce ou ces derniers sont minoritaires. La SARL peut-être imposée sur les bénéfices ou les dividendes, ou sur les rémunérations. En outre, le choix doit être mentionné sur la déclaration d’activité. Pour plus d’information n’hésitez pas à nous contacter.