Vous hésitez entre les statuts SASU ou auto entrepreneur ? LegalVision vous aide à faire votre choix !
Sommaire :
SASU ou auto entrepreneur : quel est le meilleur statut ?
Auto entrepreneur ou SASU : quelles sont leurs caractéristiques ?
Comment passer d’auto entrepreneur à SASU ?
SASU ou auto entrepreneur : la comparaison
SASU ou auto entrepreneur : quel est le meilleur statut ?
Pour se lancer seul en créant sa propre activité, un entrepreneur a le choix entre plusieurs statuts juridiques. Il peut choisir soit d’exercer en son nom propre ou soit d’exercer à travers une société. Ainsi, il aura à choisir entre les deux formes les plus populaires, SASU ou auto entrepreneur. Chaque statut emporte des conséquences différentes sur la vie de l’entreprise. C’est pourquoi nous revenons aujourd’hui sur ces deux statuts, afin de vous aider à faire votre choix.
Auto entrepreneur ou SASU : quelles sont leurs caractéristiques ?
Pour choisir entre SASU ou auto entrepreneur, voici leurs principales caractéristiques :
- Le régime social du dirigeant : l’auto-entrepreneur est un travailleur non salarié (TNS). Dans une SASU, le président est assimilé salarié, affilié au régime général de la sécurité sociale.
- Le choix auto entrepreneur ou SASU permet de bénéficier dans tous les cas de formalités allégées. C’est encore plus vrai pour la micro-entreprise (auto-entrepreneur), puisque dans ce cas il n’y a pas de TVA à facturer aux clients. De la même manière, il ne peut pas déduire la TVA qu’il paye à ses fournisseurs.
- Le coût de création : les formalités de création, et donc les frais, sont plus importants dans une SASU.
- Responsabilité de l’entrepreneur : statut SASU ou auto entrepreneur ? Dans une SASU, la responsabilité est limitée à l’apport effectué, alors qu’elle est illimitée pour l’auto-entrepreneur.
Comment passer d’auto entrepreneur à SASU ?
Le comparatif SASU et auto entrepreneur permet de vous guider dans le choix du statut juridique de votre entreprise. Néanmoins, au cours de votre activité, un changement de statut peut s’avérer judicieux dans plusieurs circonstances. En effet, l’auto-entreprise est un statut avantageux mais qui a ses limites en cas de développement de l’activité.
Mais alors, comment passer d’auto entrepreneur à SASU ? Il faut constituer une SASU, puis fermer l’auto-entreprise. Si vous disposez d’un fonds de commerce, il faudra l’apporter à la SASU (apport en nature).
Pour fermer votre auto-entreprise, il faut remplir et signer un formulaire P2 P4 en ligne.
Pour créer une SASU, le formalisme est plus important, puisqu’il faudra rédiger des statuts. Il faut faire parvenir au CFE le formulaire de création M0.
Concernant les dirigeants, chacun d’entre eux doit fournir une déclaration de non-condamnation et une déclaration de filiiation. De plus, afin d’identifier chaque personne physique contrôlant réellement la société, chaque bénéficiaire effectif devra être déclaré. À des fins de publicité, une annonce légale doit paraître dans un journal qui est habilité à en recevoir. Suite à cette publication, l’avis reçu doit aussi être apporté au greffe.
SASU ou auto entrepreneur : la comparaison
Alors, auto entrepreneur vs SASU, qui est le gagnant ? Vous l’aurez compris, le comparatif auto entrepreneur et SASU ne permet pas de dire qu’un statut juridique est meilleur que l’autre. En effet, la structure à choisir dépend de la situation particulière de l’entreprise considérée.
Un des premiers points de comparaison repose sur la limite de chiffre d’affaires présente pour bénéficier du statut d’auto entrepreneur. Un tel plafond n’existe pas dans une SASU, raison pour laquelle le statut d’auto entrepreneur est généralement utilisé pour tester un projet. SI l’activité se développe il est judicieux de créer une SASU. Le régime de la micro-entreprise n’est ouvert que si le chiffre d’affaires ne dépasse pas :
- 170 000 € pour les activités de vente de marchandises ou de prestations d’hénergement
- 70 000 € pour les activités de prestations de service
En outre, l’auto entrepreneur bénéficie d’une franchise de TVA jusqu’aux seuils suivants :
- Jusqu’à 82 800 € pour les activités de vente de marchandises
- Jusqu’à 33 200 € pour les activités de prestations de service
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