La formation à suivre
Le lancement de l’activité
La formation à suivre
Devenir maçon : les qualités requises
Notons qu’il est nécessaire d’être doté d’une bonne condition physique et d’une capacité d’organisation et de gestion pour devenir maçon. Le métier est physique. Le maçon doit être rigoureux et précis. Avant de devenir maçon, il faut savoir que ce dernier devra beaucoup travailler en extérieur. Aujourd’hui, bon nombre de machines existent pour porter les charges, mais le maçon sera, dans tout les cas amené également à porter de lourdes charges dans les chantiers. En effet, tout n’est pas automatisé.
De même, pour devenir maçon, il faut aimer travailler en équipe, car les taches sont souvent réparties. Enfin, un sens des responsabilités est fondamental. Il devra respecter bon nombre de normes, dans une parfaite organisation et prudence.
Diplôme pour devenir maçon
L’activité de maçon est réglementée, elle relève de l’artisanat: le macon est un artisan. Il est donc nécessaire pour devenir maçon, et avant de s’installer de justifier d’un diplôme de maçon(CAP, Bac pro BP maçon, BTS, BEP). En somme, il faut justifier d’un diplôme de niveau égal ou supérieur, délivré pour l’exercice du métier.
Le cas échéant, il faudra justifier d’une expérience d’au moins 3 ans dans le métier.
Honorabilité
Notons que pour exercer une activité artisanale et être immatriculé au répertoire des métiers, il ne faut pas être sous l’emprise :
– d’une interdiction de diriger, gérer, administrer ou contrôler, directement ou indirectement, une entreprise commerciale ou artisanale, une exploitation agricole ou une personne morale,
– ou d’une peine complémentaire d’interdiction d’exercer une activité professionnelle.
Stage de préparation à l’installation
Depuis l’entrée en vigueur de la loi PACTE le 24 mai 2019, il n’est plus obligatoire de suivre un stage de préparation à l’installation. Ce stage est devenu facultatif.
Le lancement de l’activité
Devenir maçon : quel statut juridique choisir?
Il est possible de passer par la micro-entreprise qui est une forme adaptée si l’investissement en matériel n’est pas important, et pour un démarrage.
est également possible de faire le choix d’une entreprise individuelle
Ainsi, il est possible de démarrer en tant qu’entreprise individuelle. L’entreprise et l’entrepreneur sont confondus c’est à dire que leurs patrimoines sont confondus. Cette forme juridique est souple en terme de formalités.
De même, sous forme d’EIRL avec sa particularité propre de permettre une protection du patrimoine personnel. Il faudra ici réaliser une déclaration d’affectation de patrimoine.
Il est possible également d’exercer en tant qu’EURL, très prisée dans la mesure ou le gérant lui même détermine sa rémunération.
De même, vous pouvez créer une société (SAS, SARL, SASU):
L’atout réside indéniablement dans la séparation entre l’entité sociale et les associés. Les formalités de création sont toutefois plus lourdes.
Notons que les artisans qui créent une société commerciale doivent s’inscrire au RCS mais également au RM. Ainsi, c’est le le CFE de la chambre de métiers et de l’artisanat qui est compétent.
Dès lors que vous n’êtes plus salariés, la rémunération dépend du tarif horaire que vous fixez. Par exemple en créant une société pour exercer, la rémunération se fait par le versement des dividendes ou une rémunération au titre des fonctions de dirigeants.
Enfin il ne faut pas omettre de souscrire à une assurance. En effet, lors de la création d’une entreprise de maçonnerie, il faut obligatoirement passer par une assurance décennale.
Les démarches
Tout dépendra de la forme choisie. En effet, pour la micro-entreprise, il faut faire une déclaration qui l’inscrit directement au répertoire des métiers.
Si vous décidez de créer une société pour l’exercice de votre activité, il faudra réaliser les formalités de création de société. De même, procéder à l’inscription au répertoire des métiers et publier une annonce légale. L’immatriculation permettra d’obtenir un extrait Kbis délivré par le greffe du tribunal de commerce, et l’attribution d’un numéro SIREN. L’une des étapes clé est l’immatriculation. Le dossier d’immatriculation devra être déposé auprès du greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel est situé le siège social.
Pou l’immatriculation d’une entreprise individuelle: le dossier d’immatriculation comprend le formulaire Po adéquat selon la forme juridique. Ainsi que des documents justificatifs tels que le document d’identité de l’entrepreneur, une déclaration sur l’honneur de non condamnation de l’entrepreneur. Devront également être joints le diplôme et la déclaration d’affectation…
Pour l’immatriculation d’une société, il faut en premier lieu faire publier une annonce légale de création de société dans un journal d’annonces légales. Enfin, il faut procéder au dépôt du dossier d’immatriculation auprès du CFE (formulaire Mo selon la forme juridique choisie, copie d’identité, original des statuts signés par les associés, une copie de l’attestation de publication de l’annonce légale dans un JAL, diplôme etc…).