Vous souhaitez créer votre société ? Et plus particulièrement une SCI professionnelle ? Voici le guide complet pour la création de celle-ci. En effet, il n’est pas toujours simple de savoir quelle est la forme juridique adaptée à votre projet.
Tout d’abord, la Société Civile Immobilière (SCI) est une société civile dont l’objet social est de gérer un ou plusieurs biens immobiliers. C’est une société civile de patrimoine. Elle permet la gestion ou la location de ces biens immobiliers, créer une SCI pour acheter un local professionnel en est un exemple d’application. Elle est souvent créée dans le cadre familial, ou encore dans le cadre professionnel.
Sommaire
Nos outils pour vous aider :
I/ Qu’est ce qu’une SCI professionnelle ?
A) La définition d’une SCI professionnelle
B) La différence entre la SCI professionnelle et la SCI familiale
- Les associés au sein d’une SCI familiale doivent être nécessairement des membres d’une même famille. Or, ce n’est pas le cas pour une SCI professionnelle, de plus les actionnaires peuvent être des personnes autres que celles qui ont créé la SCI ;
- Les associés d’une SCI professionnelle ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports alors que chaque associé d’une SCI familiale est indéfiniment responsable des dettes de la société, et ce, quel que soit son apport.
- Il est possible et autorisé au sein d’une SCI familiale de verser un montant maximum de 100 000 euros par parent aux héritiers sans aucune imposition, et ce tous les 15 ans.
- Au sein d’une SCI professionnelle, l’exercice d’une activité commerciale est libre, ce qui n’est pas le cas au sein d’une SCI familiale.
- Il n’existe aucun capital social minimum pour la SCI familiale et sa durée de vie est de 99 ans.
- Enfin, au sein d’une SCI familiale, le coût des part sociales baisse en cas de transmission de nue-propriété.
II/ Quel est le but principal de la SCI professionnelle ?
De plus, si vous effectuez un emprunt au sein d’un établissement bancaire, celui-ci sera financé par votre entreprise. Ainsi, cela permet d’acquérir un bien qui s’autofinance et qui restera la propriété de la société.
Par ailleurs, au sein d’une SCI professionnelle, il est possible de transmettre l’actif immobilier à des tiers puisque la SCI professionnelle détient des biens immobiliers. Toutefois, l’acquéreur n’a pas pour obligation d’acheter l’intégralité du patrimoine lors de l’acquisition de l’entreprise.
III/ Les formalités de création de la SCI professionnelle
- la forme juridique de la société ;
- son objet ;
- sa dénomination ;
- son siège social ;
- son capital social ;
- sa durée ;
- les apports ;
- la répartition des parts ;
- la désignation d’un gérant ;
- les conditions de vote ;
- et enfin, ses règles de fonctionnement.
Ensuite, votre SCI professionnelle doit nécessairement procéder à l’ouverture d’un compte bancaire. La SCI devra ensuite publier un avis dans un journal habilité à publier des annonces légales. Enfin, il faudra inscrire votre SCI au Tribunal de Commerce compétent, ce qui permettra l’inscription au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
IV/ La fiscalité de la SCI professionnelle
Dans le cas où vous optez pour l’Impôt sur le Revenu (IR) : chaque associé devra déclarer ses revenus sur leur déclaration d’impôts. Dans quel cas cette option est intéressante ? Elle est en effet intéressante si votre SCI dégage d’importants bénéfices et qu’elle est fortement imposée. Il vous sera ainsi possible de réduire votre assiette fiscale.
V/ Le coût de la création d’une SCI professionnelle
- l’annonce légale publiée dans un journal habilité à publier des annonces légales. Le prix varie selon sa longueur, la politique de facturation du journal et le département dans lequel se trouve la société ;
- l’enregistrement auprès du greffe du Tribunal de Commerce compétent. Le prix s’élève à 70,39 euros pour les SCI.